Tchaïkovski écrit cette symphonie aux portes de la vieillesse. Il doute de plus en plus de ses capacités artistiques, se demandant même "si tout cela vaut bien la peine" ? Cette période explique le ton résigné, presque lugubre, des cordes graves qui ouvrent l’extrait.
Mais l’entrée du cor solo éloigne ses craintes et le lyrisme bouleversant du thème insuffle à l’œuvre un caractère optimiste. Tout n’est pas perdu !
Une clarinette, dans le grave, donne plus de relief au thème capital joué par le cor.
Ah, Tchaïkovski me fait vibrer !